minutes qui passaient, la plus jeune de dulcet attendait, tournant légèrement en rond dans le dortoir, son manager, la peur toujours présente, celle qui lui disait qu’il sera en retard, qu’il l’avait encore oubliée. non pas qu’elle ne lui faisait pas confiance mais plutôt qu’elle avait cette fichue habitude d’en être celle qu’on oubliait, le fantôme de dulcet, tout le monde le pensait, les fans, les personnes qui travaillaient avec dulcet et plus principalement, elle. et pour être honnête, le départ de chaeyi du groupe n’avait pas aidé le moral de byeol, elle qui prêtait bien trop attention aux commentaires des fans, est-ce qu’elle devait bosser plus qu’elle ne le fait déjà, ne serait-ce que pour briller autant que les autres membres de dulcet ? elle savait que jamais, ô grand jamais, elle ne pouvait les égaler, encore moins les dépasser mais au moins, au moins, se rapprocher d’elles, elles qui brillaient telles des étoiles, qui volaient si haut.

et en se laissant porter par ses pensées, se laissant couler doucement plus le temps passait, baekho arrivait, et à l’heure, pour une fois, c’était une chose à fêter, n’est-ce pas ? léger sourire qui apparaissait sur les lèvres de la plus jeune, faible sourire. — tu vas bien ? t’es bien baekho, le manager de dulcet ? parce que t’es à l’heure.. elle regardait son téléphone afin de voir l’heure, en avance, il était légèrement en avance. — t’es en avance en fait.. c’est tellement bizarre. léger rire qui sortait de ses lippes, bizarre, l’impression d’être dans un rêve, d’être un tant soit peu importante aux yeux du manager. — en tout cas, merci de m’accompagner dans le café au thème halloween.. oh par contre, faut se déguiser, t’as un déguisement ? moi j’ai.. rien haha.. gamine excitée comme une puce, qu’est-ce qu’elle aimait halloween, c’était probablement une des choses qu’elle aimait le plus au monde, entre le fait d’être sur scène et les cafés. elle aurait pu y aller seule bien sûr mais autant proposer à baekho de l’accompagner, peut-être que ça lui fera du bien de décrocher un peu du boulot, peut-être qu’il aimait aussi halloween.

— pas rapides, à l'envoûter. perfection à le hanter : comme fantôme si coriace. alors il se dépêche ! tente d'être à l'heure ! pour ne pas en décevoir celle : effrayée des oublis. à en accepter toutes les demandes, quand pourtant venaient à râler trop souvent ces caractères si affligés, c'est que les gentillesses voulaient disparaître ! ne plus en laisser à ses douces muses la possibilité, de s'en ruiner elles-mêmes.
chaos
infernal !
à le détruire.
d'une porte atteinte : pour en trouver celle qui n'en faisait qu'attendre les amusements si rares. sourcil à se lever, audace à le frapper. c'est que Byeol en était sans doute trop sage ! pour qu'il ne s'en doute là courage à s'en transformer en invectives. — J'peux repartir aussi si ça te dérange. d'une mâchoire à se claquer, à ne plus arriver à plaisanter, avec celles qui venaient à le rendre fou. et pourtant, c'en était les sourires, à se dessiner sur son visage ! douceur d'une enfant, à presque venir à son tour l'adoucir. . — ...parce que je dois me déguiser aussi ? sourcil à se hausser, grimace à se faire !


à ne pas trop être fêtes, Baekho ! à simplement participer pour en faire plaisir à la douce. car à en observer chaque étincelle qui venaient à s'émaner d'elle : comment refuser, d'en jouer le jeu d'une soirée ? d'une adorable figure, qui en parvenait à tout lui soutirer, Byeol. — Bon. On passera par une boutique alors, mais on s'dépêche, je suis curieux de ton café. à lui tenir la porte, comme pour la mener à sa voiture ! il viendrait à presque en aimer : ces horreurs qui en feraient cette journée. alors peut-être que lui aussi en retrouverait ces douceurs qu'il avait perdu il y a déjà bien trop longtemps. — T'as une idée de ton déguisement ? J'ai pas fait Halloween depuis 50 ans, va falloir que tu m'aides., à vouloir qu'elle en passe là, soirée agréable ! malgré le fait qu'il en était celui à ses côtés.
à se vouloir :
effrayant !
au quotidien.

importante. peut-être que pour un jour, byeol l'était aux yeux de baekho. lui qui avait accepté de rester avec elle durant cette journée d’halloween. léger sourire qui illuminait son faciès, elle ne pensait juste pas qu'il allait accepté, fête qui semblait bien trop enfantine pour quelqu'un d’aussi sérieux que lui. et voilà qu'elle lui annonçait qu'il devait se déguiser aussi, car oui, elle ne serait pas la seule à l'être. — bien sûr que oui ! je vais pas me déguiser toute seule quand même.. mais promis, on trouvera quelque chose de pas trop honteux ! elle ferait de son mieux en tout cas pour ne pas le faire.

et elle non plus n'avait pas fêté halloween depuis plusieurs années, bien trop occupée à tout faire pour ne pas décevoir son père, mettant alors certaines de ses autres passions en stand-by. — oui y’a doit avoir des boutiques de costume dans le coin ! et tu verras le café est bien, puis ils font leur café eux même. tu sais en moulant leurs grains.. j'aimerai bien apprendre aussi. mais peut-être que pour l'instant ce n'était pas possible, petite gamine qui n'était qu'une lueur qui ne brillait pas dans dulcet, elle était ça et rien de plus.

et aucune idée elle avait pour son déguisement, elle voulait quelque chose de simple, quelque chose de fun mais surtout quelque chose qui pouvait cacher son identité. elle qui voulait passer du temps au calme avec son manager préféré sans être reconnue par les fans. — nope, j'en ai aucune idée. et toi ? peut-être que je te laisserai choisir les déguisements.. car elle voulait aussi que baekho s’amuse, qu'il perde un peu de son sérieux, rien qu'un peu. qu’il redevienne un enfant à ses côtés, quelques instants, juste quelques instants.

— et ça court ! à réfléchir, à le perdre, énergie à en faire blêmir ses visages toujours trop sérieux. quand les yeux à se plisser pour en observer la douce, c'en était là défaites à fêter ! pour celui qui ne pouvait en refuser que les horreurs du monde. blague à laquelle il aurait pu croire ! si les vérités n'en étaient pas tombées si rapidement. — Mouais. Okay, on verra alors. à faire confiance à celle si enthousiaste ! qu'il pourrait en accepter tout ce qu'elle viendrait à lui proposer.
de ses douceurs ,,
beautés :
délicates.
à alors en emmener les figures vers ces paradis enfantins ! là où les regards se feraient oublier pour en délivrer les esprits toujours trop torturés. car si les sourires pouvaient alors s'en créer : il en laisserait les enfantillages venir déployer les cieux trop souvent grisâtres. — Apprendre à mouler ton café ? C'est pas si dur, je pourrais t'apprendre si tu veux. de ces histoires, qu'il pourrait venir lui compter ! à en aimer les saveurs de ces caféines si acidulées ! ô amertume dissimulée, dans ces grains si précieux : c'est que chez lui il en refermait saveurs à envoûter. offre offerte comme simple envie 'en partager moments d'innocence, les minutes étaient précieuses ! quand le partage s'en faisait réconciliateur.


et de rues à défiler ! il haussa finalement un sourcil avant de se garer, là où leurs destins finiraient par se jouer. — Si j'ai une idée ? J'sais pas. Vampire ? Me laisser choisir c'est pas le plus sûr... car il viendrait à se méfier ! lui, de ses propres goûts étranges. et de cette boutique finalement atteinte, à passer la porte comme repère secret, il fixa les lieux presque dubitativement ! main à se saisir de l'un de ces serre-tête de diablotin, il se retourna vers Byeol ! pour en enfourcher les cornes censées en être terrifiantes sur la tête de celle bien trop adorable. — ...et tu es donc censée faire peur aux autres...? à la taquiner ! venir en lâcher sourire presque amusé ! — On prend. Ca te va bien. épaules à se hausser : il viendrait à se perdre, dans ces décors surprenants ! pour en raviver les quelques joies d'une plus douce personne encore.

et si byeol n’était pas idole, elle aurait été très probablement barista, gamine bien trop intéressée par les cafés, et surtout ceux à thème, c’était peut-être pour cela qu’elle avait emmené son manager. alors entendre que ce dernier était connaisseur de café, rien ne pouvait la rendre plus heureuse. sourire qui était authentique, apprendre, peut-être qu’elle laisserait baekho lui apprendre ou bien elle le ramènerait  à une activité de barista, qui sait ?   — sérieux ? tu sais comment en moudre ? wow, je le savais pas !! mais qu’est-ce qu’elle savait dans le fond sur baekho ? presque rien, ô que ça en était triste dans le fond, triste de ne pas bien connaître une personne qui vivait avec elle dans son quotidien.

et le sujet d’halloween revenait naturellement sur le tapis. serre tête avec des cornes de démon se retrouvant alors sur sa tête, peur ? non, byeol ne faisait aucunement peur. peut-être que si elle ajoutait du maquillage, cela pouvait changer la donne.   —bah oui ? c’est le but d’halloween, de faire peur aux autres .. soit un vampire avec moi ! attends.. met ça !! et la voilà qui revenait avec des fausses dents, à les tendre avec un énorme sourire qui égayait son visage. certes ce n’était pas forcément agréable pour manger ou autre, mais autant y aller à fond, non ? à venir chercher du maquillage rouge qui pourrait imiter légèrement le sang. à en espérer que baekho accepterait tous les artifices qu’elle voulait lui poser sur son beau visage, tout pour sa fête préférée, tout pour passer un bon moment.

— et de ses étoiles : dans les yeux ! à venir l'attendrir, ogre sans douceur. peut-être que les temps des orages en étaient terminés, que les aigreurs à aveugler en étaient abandonnées. quand il en connaissait techniques, pour en faire sourire les visages : à consommer bien trop de ces caféines, qu'il avait fini par s'en faire spécialiste de ces amertumes. — Le café lambda devenait trop dégueu, alors j'me suis débrouillé pour. Je te montrerai.
comme promesse :
qu'il viendrait
à tenir !
là où il venait à en rater tant comme massacre permanent, à pourtant en offrir tout ce qu'il avait : pour celles qui n'en remarquaient sans doute pas réellement tous les sacrifices faits. et juste une fois, juste quelques heures ,, il voulait profiter de douces accalmies : pour en offrir chaleur à l'une d'entre elle.  peu effrayante, s'en présentait la plus petite, à froncer des yeux, comme pour essayer d'en trouver une once de méchanceté ! mais ô douceur à la reprendre si facilement, Byeol, à en hausser sourcil presque trop investi dans ce petit jeu enfantin, il la laissa faire !

la regarda :
presque amusé.

de ces petites mains à en tendre fausse denture, d'un soupire à en accueillir le déguisement : il en cala les petites dents contre les siennes comme pour essayer de s'en montrer agressif.  il jouerait le jeu ! malgré ses figures perplexes. à alors lui en aussi, en piocher ici et là attirail ! petite cape, à la caler contre les épaules de la douce, il se retourna finalement vers la plus jeune ,, à guetter chacune de ses réactions. — Tu veux autre chose ? J'vais payer. Alors bouge pas. Après tu pourras...faire un peu de maquillage...si tu veux. qu'il remua son doigts vers ce que ses fins doigts en avaient récupérés, avant de se dépêcher d'aller en caisse : pour revenir au plus vite vers elle ! car aujourd'hui, elle pourrait se reposer ne serait-ce qu'un peu : loin des tempêtes. — Dans la voiture. Qu'on aille après là où tu voulais.

d'un amusement :
qui se voulait ,,
éternel.

café, café, la plus jeune de dulcet répétait à voix basse telle une phrase de sortilège, elle voulait juste se faire une petite note mentale, garder ce moment précieux pour un moment particulier. mains qui se joignent alors entre elles, laissant sortir un léger clap, toujours ce fameux sourire aux lèvres.
— c’est quand ton anniversaire ? faut trop qu’on fasse un truc ensemble ! enfin si tu veux. si t’as le temps.
à penser aux anniversaires des autres tout en oubliant le sien, ce n’était pas comme si les gens allaient s’en souvenir, personne ne s'en souvient après tout. mais là, elle n’était pas le sujet de la discussion, non, ça non, là c’était baekho, elle qui voulait tout simplement en apprendre plus sur lui. même rien qu’un peu, un petit peu.

et on pouvait voir byeol effectuer de légers sauts comme l’enfant qu’elle était, excitée de voir baekho mettre ces fichues dents bidons. heureuse, byeol était tout purement heureuse, ça lui rappelait vaguement le temps qu’elle passait avec ses grands frères à la ferme, elle ressentait actuellement la même chose, du pur bonheur.
— oui c’est tout, c’est suffisant même, on a pas besoin de grand chose ! et t’inquiètes pas, je ferai le mien dans la voiture et le tien.. quand on descendra, avant d’aller au café !
elle avait attendu sagement, byeol, tout en regardant les autres clients passés, sourire aux lèvres, elle cherchait l’adresse exacte du café afin de la mettre directement dans le gps de la voiture de baekho, gamine qui s’était bien trop préparée pour une petite sortie.

— et peut-être aurait-il aimé que tout se passe toujours ainsi : à émerveiller, à s'amuser, à se sentir un peu plus confortable, à ses côtés. car il n'en était pas l'horrible créature qu'elles voulaient voir en lui ! à savoir s'en montrer compréhensif : à tout donner, pour celles qui n'en voyaient aucunement les efforts. alors il viendrait à jouer ! avec celle toujours trop douce. lui en donner cette attention : qu'elle méritait sans qu'il ne vienne le lui dire.

car tu sais, Byeol :
il ne veut pas ,,
t'ignorer !

à s'amuser, de ces éclats qui en voulaient caféines si précieuses, il en rigolerait presque ! de l'un de ces rictus toujours trop irréprochable. — Mon anniv' ? On fera ça avant, t'inquiète. La date est pas importante, et j'ai toujours du temps pour le café. pour vous, pour toi. à bien se moquer, de cette date qu'il ne fêtait plus : car il n'en avait que faire, de souffler quelques bougies seul dans l'espoir que les dieux en exaucent souhaits irréalisables.
à la suivre :
partout ,,
où elle irait.
quand il venait à la laisser faire ! en accueillait chacun de ses gestes, avant de l'emmener loin de ces lieux aux allures enfantines. — Si ça te convient alors. Aller, grimpe. Je roulerai doucement. qu'il lui ouvrit la porte ! à venir tout doucement regarder aux alentours, avant d'en reposer les yeux sur la plus douce des demoiselles. — Tu...voudras de l'aide ? Ou tu sais te débrouiller seule...? Pas que je sois très doué pour ce genre de trucs. car lui ne savait qu'immortaliser les moments ! capturer les figures derrière des objectifs toujours trop soignés. mais peut-être que juste une fois, il pourrait s'en montrer plus utile, que ces allures de manager ,, qu'on venait à simplement lui attribuer. quand chargée, à venir reprendre sa place, il en serait conducteur, de celle à n'en demander que délicatesses si harmonieuses.