et ça brûle :
les mains !
d'attraper ,,
le soleil.

à s'étendre jusqu'au ciel, rire presque trop cristallin. enfant à s'envoler : comme artifices viendraient à en toucher les étoiles. elle cogne le pied contre le sol ! fait rouler les roulettes ,, contre ces bitumes à érafler tout ce qu'ils venaient à toucher. un, deux ! s'envoler : comme pour tout oublier. à arpenter les chemins luxuriants ! écouter les eaux venir tenter de s'immiscer derrière sa musique trop forte.
elle est Icare :
à vouloir toujours ,,
embrasser Eros.
celui à faire fermer ses prunelles bien trop précieuses. ô Raon ! imrpudente sans ne jamais vraiment le vouloir !  skate à s'emballer, vitesse à se prendre trop facilement des allures qu'elle voulait se donner ! pente incontrôlable, à tenter d'en esquiver les quelques passants : à faire de grand geste, de ses mains si fragiles ! quand figure lointaine à être aperçue ,, elle en tenterait de freiner ! hurler comme presque trop bruyante : de ses lippes chaleureuses.


— ATTENTIOOOON ! et à s'extriper de la route, à venir se laisser tomber dans l'herbe pour en éviter les collisions : elle se retrouva affalée sur le sol ! étoile à en être devenue au milieu des fraîcheurs hivernales ! quand à finir par rouler, elle en cligna les yeux vers le ciel, avant de rire presque enfantinement et de se relever brusquement, les mains éraflées.  — Tu vas bien ? qu'elle lança alors ! à cet.te inconnu.e aux silhouettes qui avaient failli valser avec la sienne.
innocence :
à se morfondre ,,
dans les sourires !

pensée troublée, sous la lueur d’un soleil qu’il évitait comme la pire des maladies. à ne pas vouloir être sous ses rayons trop puissants à son goût, lui qui avait passé bien du temps cloîtré entre les quatre murs de sa chambre. sortir pourtant, pour se vider la tête, pour se changer l’esprit. pour éviter de tomber sur d’autres membres dont il ne souhaitait pas affronter le regard pour la journée ni les jours à venir. et Taemin soupira alors, lui qui était dans cette passade où le monde semblait ne pas être de son côté. il n’y avait pourtant rien de notable qui pouvait le contrarier, rien à signaler, à part les remarques incessantes de celui qui se disait son géniteur. juste de la morosité et de la lassitude, dans cette grande spirale qu’était la vie de superstar.

il n’y avait rien qui prédisait la suite de cette journée. rien qui n’aurait pu lui dire qu’il aurait dû faire preuve de plus de prudence, d’attention, avant que la scène ne se déroule. rapide et brutal. le laissant sur le carreau, pantois et sonné. une myriade d’étoiles, des cloches aussi, sonnant un glas qui n’arriva cependant pas. elles furent remplacées par la voix fluette d’une enfant qui avait tout orchestré sans réellement le vouloir, véritable tornade qui avait bouleversé son monde en l’espace de quelques secondes. il resta par terre, le ciel étant si bleu, si pur, qu’il en oublia un instant la peine, les tracas et l’aigreur. “ Euh… ” les yeux se redresseur tandis qu’il s’asseyait, vérifiant chaque membre, chaque vêtement, attestant d’une absence de dégâts qui lui arracha un soupir de soulagement. “ Je vais bien. Et toi ? ” le corps se redressa, faisant comme la jeune fille, petit bout de fille plus pétillant qu’un soda super sucré. “ On dirait que ça va. ” petit rire qu’il lança alors, amusé de la voir aussi souriante malgré les cabrioles qu’elle avait réalisé. “ Tu devrais faire plus attention la prochaine fois. ” pour ne pas finir dans le fossé ou sous les vagues de la rivière glacée.

Icare à tout cramer :
de ses ailes ,,
jusqu'à ses sourires.

à en dicter lois toujours plus ridicules ! quand le monde ne tournait déjà pas rond. elle s'en rapprocherait, Raon, de cet astre à illuminer les regards : car quitte à vivre insatiables tourments, pourquoi ne pas tenter d'en devenir dieu soi-même ? de ces calomnies, elle en réécrirait toute son histoire ! viendrait à changer les destins, de ses mains à s'en faire si maladroites. car vivre : en était bien plus complexe que d'en abandonner tous ses espoirs.


liberté fragile ! quand des vents, à faire valser les mèches ! faire tanguer les corps : à gesticuler, alerter figures à entrer dans sa danse de ses gestes trop brusques, c'est sa fine silhouette qui finit par rouler contre les sols pour se redresser et s'approcher de cette victime passagère. — Moi ? Oh oui ça va ! J'ai l'habitude ! Mais du moment que toi ça va ... Alors tout va bien ! qu'elle en hocha vivement la tête, en inspectant le plus grand presque pour en vérifier par elle-même qu'aucun traits n'en avaient été éraflés. et de ses grands sourires, regard pétillant à venir s'en poser sur sa figure, elle rigola à son tour ! presque trop joyeusement. — Je fais très attention, mais il s'parait que je suis pas très douée. Enfin j'ai deux mains gauches ? Ou un truc du genre ! J'dois avouer que je cause moins d'accident sur ma planche qu'à pied. Mais du coup t'es l'exception à la règle !
car elle s'en brûlait :
en permanence ,,
les doigts.
car elle voulait faire sourire, Raon, car elle voulait en faire oublier les temps maudits ! à n'être qu'une gamine intenable, à parfois en ignorer les bienséances sociétales. corps à finir par sauter sur place, en reposer son skate contre ses pieds, elle s'amusa à tenir en équilibre sur sa planche : comme pour en amuser les foules. — Tu veux essayer ? Si t'es pas encore tout cassé par ma faute...En plus t'as le visage tout rouge par le froid ! Ca te réchauffera. comme d'un moyen d'intriguer ,, d'embêter : à chercher en permanence, ces amitiés dans les inconnus partagés.

étincelle sortant de nulle part. vibrante et brillante comme un soleil ardent. bien loin des habitudes que le jeune homme pouvait avoir, lui qui évoluait pourtant dans un monde où tout n’était que manège ne s’arrêtant jamais. c’était cependant si différent, si singulier, de se retrouver ainsi dans l’herbe à regarder ce bout de femme rire à gorge déployée. et le monde semblait alors se parer de couleurs qu’il n’avait auparavant jamais vu. soupçon de magie dans cette après-midi qui n’avait pourtant rien annoncée d’extraordinaire.

et il ne pouvait défaire de cette fée tout droit sorti d’un conte. vivante et survoleté, comme jamais il n’en avait vu avant elle. et Taemin se demandait si elle était réellement ainsi ou si sous les traits joyeux se cachaient des choses plus funestes. il n’arrivait cependant rien à déceler, ne voyant que candeur et cascades à la pelle. “ Ah oui ? Je suis certain du contraire. Enfin… je ne te connais pas, mais je suis sûr que tu n’es pas aussi maladroite qu’on veut bien te le dire. ” à se montrer positif, lui qui n’aimait guère que les remarques soient froissantes ou désobligeantes. une inconnue, certes, qui l’avait fait voletiger mais qui ne devait sûrement pas être comme elle se décrivait. “ Je vais bien. C’est pas une petite chute qui va me casser, t’en fais pas. Et puis j’avais qu’à regarder devant moi aussi. ” un sourire à lui rendre pour lui montrer qu’au fond, elle n’était pas si fautive que cela, lui avait bien été dans la lune pendant des lustres.

à la regarder faire, funambule tenant en équilibre. il était à la fois subjugué et impressionné, sa tête se secouant avec force sous la proposition qu’elle lui faisait. “ Ah non, je passe mon tour. Là, je risque réellement de me casser quelque-chose. ” rire qu’il poussa tout en faisant signe qu’il ne souhaitait pas tenter le diable, le plancher des vaches lui étantplus sécurisant. “ Tu n’as qu’à me montrer comment tu fais. J’ai toujours trouvé ue les skatteurs avaient beaucoup de classe. ” pour en ajouter à son admiration nouvelle.

et elle vole :
à décoller les pieds
toucher les nuages !
quand de ses sourires, pétillent les visages comme instant d'apothéose. artifices à venir exploser : ô Raon, enfant solaire à vouloir en entraîner tous ceux croisant son chemin dans ces apogées colorées. car tout le monde méritait un peu de douceur, là où les rues en étaient toujours trop moroses. mais d'un accident, peut-être que viendrait à s'en créer sourires ! à tout faire pour, toujours essayer : elle veillait ! à ne jamais en créer chaos permanents, de sa voix si sincère.

alors d'un rire :
à hypnotiser !

elle balaie de sa main les dires de celui qui tentait d'en rassurer son esprit. elle le sait, Raon ! qu'elle en était petite catastrophe ambulante. — Ca, c'est parce que tu ne m'as pas encore vue en action, je t'assure que le coup du skate, c'était qu'une avant-première ! auto-dérision permanente ! elle sourit de ces maladresses pour les transformer en forme ! ô et qu'importe : du moment qu'elle parvenait toujours à ses objectifs. —Regarder devant toi ? Mais c'est moi qui t'ai foncé dedans...Mais si tout va bien ! Alors c'est le principal ! qu'elle en claqua des mains, sautilla sur place, à en reconnaître tous ses torts ! comme criminelle en action.


légère moue à alors se tracer contre son visage, main à se poser sur sa propre taille comme presque déçue, elle hocha tout doucement la tête ! avant de lever les bras en l'air : comme une enfant infernale. — Tu vois, je fais du skate, je me suis jamais rien cassé ! Je suis pas très douée, et je me casse en permanence la figure. qu'elle sauta alors sur sa planche, à finir par tourner tout doucement autour de lui. — T'es sûr tu veux pas essayer ? J'vais te montrer un truc simple ! Ou alors.....On peut faire des longueurs ! C'est drôle aussi... à juste essayer d'en avoir compagnon de jeu pour quelques minutes ! surexcitée, à ne jamais réussir à se calmer : c'est qu'elle sautait partout, venait à en faire quelques figures à côté comme si elle ne savait pas tenir en place ((puce à sauter : n'importe où !)). d'une agitation permanente !
à éclater :
sous ses rires ,,
mélodieux.
avant de s'arrêter ! se retourner vers le plus grand avant de le fixer presque réalisant à quel point elle pouvait en être agaçante. — Je suis bête...! T'es peut-être occupé....! Je voulais pas te retenir, désolée... Déjà que je te fais tomber...Si en plus je te prends encore plus de temps... soupir immense, à balancer ses bras dans les airs, elle en serait presque prête à bouder sur le sol : à s'en sentir parfois idiote ! de n'en comprendre pas grand chose, aux autres.