Seule la lumière éclatante des lampadaires brille dans l’obscurité, éclairant le corps du vagabond qui danse dans le reste de pénombre. Ilhwa s’amuse au beau milieu de cette nuit de solitude. Personne qui aurait l’audace de fendre le silence avec lui, et alors il s’était échappé de l’industrie et ses convenances sous le regard de la lune. Obscurité d’une âme balayé le temps d’un instant, échangeant cette pression musicale contre l’adrénaline envoûtante du risque. Alors il danse, volant au gré du vent lorsque le skateboard décolle et s’écrase contre les différentes plateformes. Malgré tout, il prend quelquefois une pause, redoutant cette grande pente - ses muscles pourraient se fendre - qu’il fera plus tard, après l’échauffement. Il n’y échappera pas, l’envie est plus forte que la fatigue. Être exténué, acidulé, n’éteindra pas la colère qui monte à chaque fois qu’il songe aux attentes toujours plus exigeantes de son agence. Conscient qu’il s’agit d’un emploi choisi, il n’en reste pas moins humain et émotionnellement instable depuis son hiatus. Un comeback à peine terminé, et la conquête des fans reprend, la conquête est réalisée, et il s’évapore en tournée. Les inspirations sont fanées. L’âme est vide. Près de lui, les gens semblent fades, et les couleurs de la vie n’ont plus rien de lumineux. Comme ses chansons, il se demande dans quelle zone il se situe, incapable de faire la différence entre l’obscurité et la lumière de son monde.
Alors il se donne contre la planche, traverse les méandres et les balaies d’un revers de mains. Glisse. Tangue. Ça se balance. Il y a des petites chutes, d’autres plus impressionnantes, mais c’est l’adrénaline qui grimpe et le plonge dans le déni du jean troué. Ça saigne. Ça fait mal - mais ce n’est rien comparée aux autres maux. Ilhwa s’épuise, jusqu’à la dernière pente redoutée.
les rayons de lune, érigée en témoin de sa nuit agitée, éclairent faiblement l’endroit choisi comme échappatoire momentanée. elle ne sait pas combien de temps elle a marché jusqu’ici, ni même le nombre de minutes passées dans ce fragile néant, mais mai, pour la première fois aujourd’hui, ne porte pas son inquiétude sur sa vie d’idol ou sur son groupe. le casque est posé sur sa tête, ribambelle de chansons défilant dans ses oreilles, musiques lui permettant de retrouver un soupçon de sérénité, elle qui essaie désespérément d’oublier toutes les questions qui se multiplient au fil des jours, et qui renversent terriblement ses humeurs, habituellement positives. elle ne sourit pas ce soir mai, elle préfère tenter de chasser ses doutes, désormais habituels, quitte à s’exiler du dortoir au milieu de la nuit et feindre à la leader qu’elle sort s’acheter quelque chose à grignoter. mai devenue chimère dans l’obscurité, familière aux sorties nocturnes pour retrouver un soupçon de calme dans son existence au goût de frénésie. elle adore, et pourtant, se plaît à également chérir ces moments plus intimistes, sans flashs perpétuels.
son regard fuit, ses yeux courent, et ses pupilles se posent nonchalamment sur l’âme d’en face, attention dérivée ailleurs. l’observer gravir et dégringoler les pistes, édifié en passe-temps éphémère. mais si la danseuse s’est sentie divertie jusqu’à maintenant, à le contempler voltiger dans tous les sens, l’amusement a laissé place à un sentiment différent. elle ne le connaît pas et pourtant, elle a envie de s'inquiéter. à serrer le banc si fort que ses phalanges deviennent blanches, lorsqu’elle le regarde chuter, plus violemment que les fois précédentes. il lui tourmente l’esprit, déjà encombré, lui, l’inconnu qui ne semble pas s'apercevoir de l’accroc dans son pantalon, ni de la couleur rouge venant tâcher sa peau. tsss, c’est pas vrai. mai se lève finalement, levant les yeux au ciel voûté, pour se précipiter vers la source de son appréhension. attends ! stop ! bras du garçon volontairement attrapé, l’empêcher de faire une nouvelle bêtise devenue priorité. tu sais, si tu cherches à te casser une jambe, y’a des solutions plus faciles.
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Ahn Ilhwa
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Dans le brouillard de son existence, le sourire imaginaire de ses parents le nargue à chaque fois qu’il chute, et alors le rêve joyeux de cette expression n’est plus qu’une moquerie de plus dans l’édifice de ses cauchemars. En devant idole - avant de s’éprendre de la musique - Ilhwa espérait l’attention de ces derniers, se croyant dans la voie idéale à leurs yeux. Après tout, n’était-il pas une marionnette qu’ils ont toujours montré fièrement lorsqu’ils étaient dans ces soirées mondaines ? Lui à qui on n’offrait pas un mot une fois rentré à la maison. N’y avait-il pas un sentiment de fierté supplémentaire à dire aux autres que son fils - certes, adopté - était l’une de ces idoles populaires à la télévision ? Il y a longtemps qu’Ilhwa à perdu le goût à cette vaste illusion, mais à chaque fois qu’il laisse la poudre atteindre son nez, elle refait surface et le replonge dans sa quête.
Il y avait longtemps qu’il n’y avait pas touché. Si l'exception avait été faite cette nuit, c’était uniquement parce que son sommeil n’avait plus rien de reposant ces derniers temps. Victime de ses cauchemars, la drogue le maintenait éveillé et apportait du réconfort à son existence de solitude. Elle avait pourtant ses dangers. C’était pourtant un risque qu’il était prêt à prendre, d'autant qu’il était certain d’être tout à fait lucide lorsque son bras se retrouva emprisonné.
- Qui a dit que je cherchais seulement à rompre mes jambes ? demanda-t-il stupidement en haussant les épaules.
Il approcha dangereusement le visage, cherchant à reconnaître le visage de son interlocutrice. Il constata très vite pourtant qu’il n’en reconnaissait pas les traits. Que lui voulait-elle ? De ses yeux, il contempla sa montre - la vitre s’était fissurée, certainement durant sa dernière chute - et se demanda ce qu’elle pouvait bien faire seule à cette heure-ci dans une rue déserte.
- Tu es une stalleuse ? Ou quelque chose du genre ? Je déteste vraiment ce type de personne, avoua-t-il en fronçant les sourcils. Si tu me lâches et me laisses tranquille, je n'appellerai pas la police. Il n’y a rien d'intéressant à dire à tes amies, je fais seulement du skateboard, d'accord ?
Elle ne bougea pourtant pas d’un centimètre lorsqu’il chercha à rendre la liberté à son bras engourdi. Cette gamine le serrait si fort qu’il en avait mal à la tête - mais il était peu probable que son poignet en soit la seule cause. En réalité, la substance blanche commençait à faire son effet.