et ça ensorcèle :
à tuer ,,
les sourires !

quand à venir faire frémir les peaux, vent à aveugler : miracles à coexister, c'est le sable à effleurer les pieds, qui venait à en créer accalmies dans les esprits mouvementés. juste quelques instants, quelques minutes ,, loin de ces villes labyrinthique : où le monde semblait toujours trop courir, pour en profiter de ses beautés.


si ce n'en était ces ombres sans saveurs, à en être ces figures que l'on venait à ignorer. tu es imparfait ! comme poison sans saveur à ne faire que ramper pour tenter de réussir. pourtant tu n'en serais que vermine colérique à en laisser rage dominer chacune de tes pensées : à n'être rien d'autre qu'autorité fugace, aux yeux de tous. alors de son appareil, pendu autour de ses clavicules, à venir en laisser le vent porter les mèches noires au dessus de ses yeux fatigués : c'est à travers son objectif qu'il venait à renaître !
statue de sel ,,
à se recomposer :
de couleurs.
quand de ses iris, venaient à se transférer les paysages maritimes ! à venir soupirer, laisser les pieds traîner sur les grains si fragiles ! il y avait l'eau, à se faufiler, pantalon à s'humidifier de quelques centimètres avant d'en laisser le regard  se perdre sur les figures lointaines. à s'approcher, silhouettes à attirer ,, il y en avait envie d'en capturer chaque instant, comme immortel désir de renaître.


à interpeller ! venir de son appareil photo en montrer les quelques objectifs si visibles : car peut-être que juste une fois, il aimerait pouvoir en prendre quelques visages comme éphémérité d'un instant. — J'peux vous prendre en photo ? Avec la mer et le coucher de soleil. instinct arrogant à vouloir se laisser porter par tout : car il n'avait jamais de modèle, celui à s'en faire solitude si pesante.
d'un oui ou d'un non :
qu'importe !
à vouloir vivre ,,
juste un peu.

instants hors du temps, sablier venant stopper sa course effrénée pour lui accorder juste un souffle. juste une fois. à n’en plus survivre de ces moments qui s’enchaînent, les musiques divergeant pour mieux embrouiller la mémoire. plus d’une décennie offerte sans en trouver son compte.
richesses par dizaine.
elle n’en est que vaine.
l’impression constante de se forcer à continuer dans la voie pour satisfaire une quelconque idée d’unité. à en devenir des records d’âge parmi les idoles, impossibilité de venir leur affecter quelconque scandale. celle qui y avait cru. pensant sa carrière terminée dès les premiers amours. l’attente qui se fait que bénéfique pour mieux la regarder avec un œil bienveillant à l’époque.
embruns marins dans l’air.
celle qui ne veut que plaire.
elle n’est que dangereuse, à se balader sans le moindre soucis pour ce monde. loin de ces it girls de l’année, présence constante mais point présente pour venir remuer les foules dans la rue en cas de sortie impromptue. et il était là. demande venant troubler tous les acquis. le sourcil qui se fronce avec l’impression d’avoir été reconnue pourtant la requête n’en est que plus étrangère. euh… oui pourquoi pas ? l’habitude des caméras et pourtant la sienne devenait presque intimidante. devait-elle enlever sa casquette ou bien faire un signe particulier pour satisfaire sa demande. le corps qui valse entre le paysage voulu et le photographe. etait-elle tellement dans ses pensées qu’elle n’avait même pas vu que l’astre solaire en venait à se coucher ? inquiétudes d’un avenir dont elle a encore bien trop de mal à visualiser. a n’en point se souvenir de comment elle était arrivée sur une plage. le sourcil se relève pour mieux exprimer la multitude de questions dont elle serait incapable de vocaliser. vous voulez quelque chose de particulier ? l’habitude d’être dirigée par une vision ou des photographes professionnels, demande peu usuelle dont elle remettait en compte potentiellement l’ingénuité de l’interaction.

vrillent :
les océans !
à l'emporter.


quand de ses regards vides, à renaître sous les objectifs, c'en étaient les paysages qui venaient à le faire vivre. d'un noir, à toujours s'éteindre. Baekho, risée des cieux : à n'en côtoyer que les limbes épuisantes, où les pas s'en faisaient calvaires. et pourtant, loin de ces bureaux à assommer les carcasses, viennent à vivre quelques passions si légères : il respire enfin ! quand les artifices venaient à laisser place aux réalités ! celles que l'on ne pouvait pas altérer. quand de ta figure ! celle qu'il voulait capturer comme fugacité d'un instant, il en oublierait que ses mains n'en étaient douées que pour forger les âmes : pour simplement capturer, lui aussi, ces quelques moments éphémères.


— Rien, je vous rassure. Juste d'un modèle à photographier.  de ces méfiances ,, sérieux à pourtant orner son visage ! étrangeté d'un monde : où les gens viendraient à se parler pour en conserver leurs humanités. à venir lui en montrer son appareil ! pencher légèrement le visage : comme pour en analyser, ces réactions si perceptibles. car à lire les gens ,, habitudes bien trop ancrées ,, tu en étais celle qu'il essaierait de capturer à travers ses lentilles. — Du naturel, pendant qu'on fait la conversation si vous le souhaitez. et de ses sourires si légers, à l'observer un instant ! quand tout n'était que question de timing : pour en immortaliser les émotions parfois trop subtiles ! — Vous avez déjà posé ? à chercher à la déconcentrer, à venir en oublier les gênes de ces moments précoces ! pour en divulguer là les seules faiblesses qu'il possédait. quand à ses yeux ,, rien n'avait sens ! à ses regards éteints, vie à s'éveiller seulement derrière ces appareils ! — Moi c'est Baekho. comme banalité ,, tu sonnerais ! là où les cieux scintillaient, derrière leur dos !

et alors ,, juste quelques secondes :
à t'emprunter !
sur ces sables fins.

embruns marins venant s’attarder sur le palpitant pour mieux lui rappeler une autre vie. ces années qui ne sont que peu nombreuses en californie
des vagues, il ne reste plus qu’un cours d’eau.
fougue voguant avec l’innocence.
pour ne garder que cette essence.
a vouloir revenir à ses origines, elle n’est qu’enfant perdue entre deux univers. cherchant à exister d’une manière ou d’une autre, celle qui ne se définit plus que par son appartenance au groupe à présent. perte volontaire de son être au sein du mastodonte divace. alors elle s’accorde ces pauses pour respirer, pour se recentrer. effet factice pour montrer qu’elle avait encore le contrôle sur sa propre existence. à venir douter des moindres interactions hors de son cercle habituel, pour ne devenir qu’une paranoïa personnifiée. la tête qui vient hocher l’acquiescement pour un semblant de conversation. à rendre tout le naturel des interactions humaines lorsqu’elle n’était que mannequin que l’on vient quémander une photo par ci ou par là. on peut dire ça comme ça. devenant mutine pour mieux dissimuler son passif. vous êtes photographe ? enfin non la question est idiote. je voulais dire pro ou amateur ? vouvoiement qui se fait pas mimétisme, les formules de politesse bien vite ressortie pour mieux rappeler des débuts où son coréen venait à manquer des honorifiques.
a s’en rappeler
qu’elle n’était point apprêtée
candeur de la situation venant révéler toutes les vérités sous l’objectif aguerrie.
l’idole en proie à la fatigue quant à la carrière qui s’étend sur des années entières, pour tenter de garder cette unité venant faire face à la solitude l’harcelant. yerim. la réponse automatique, en pensant qu’avec le -m, cela allait passer. enchanté.  les phalanges viennent jouer avec les mèches de ses cheveux. confiante uniquement dans ses environs, celle ayant besoin de familiarité pour enlever les tics de nervosité venant prendre possession de son corps. vous avez l’habitude de demander au premier venu de le ou la prendre en photo ?  à se rassurer de toutes les manières pour mieux faire taire ses démons.