invitations lancées il y a des mois. se pavanant devant ses amies que la famille entière allait se réunir pour mieux la célébrer. matriarche dont les enfants devenaient source de réussite sociale lorsque l’ex-comédienne devient passée de mode. aînée chirurgienne, cadette idole dans l’agence la plus historique de l’industrie, les jumeaux qui arrivent bientôt à ses standards. journée prise auprès des managers du groupe pour y assister, point le choix. avance prise en arrivant à l’appartement de gangnam, le dortoir pas très loin en termes de distance. oui maman, je vais me changer. les yeux roulant pour mieux exprimer sa frustration. celle qui ne connaissait que trop bien les standards de la matronne. l’appartement presque étranger, bien des années depuis qu’elle avait été balancée dans les dortoirs de trainee des agences. à être privée d’un luxe inhérent pour mieux partager sa chambre avec trois voire quatre autres personnes. a s’en réfugier dans une chambre autre que la sienne. bien trop étouffante pour y rentrer, contrat de training à la gnation, victoires et disques de son passé. autel dédié à la mémoire de la gamine que la mère aurait voulu avoir. allez, plus que deux-trois heures à survivre avant de rentrer. c’était sa journée mais n’était-ce pas toujours la journée de sa mère ?

cocon familial jamais vraiment quitté, aujourd'hui bientôt envahi par tout un tas d'invités pour célébrer l'année que la matriarche vient de passer. perdu entre son envie de se montrer avec fierté et sa complète flemme d'y aller, le plus jeune de la fratrie prend tout son temps pour se changer. caché dans sa chambre à attendre que l'heure d'en sortir soit arrivée, il essaye plusieurs tenues devant son grand miroir en pied, sans savoir laquelle il va définitivement enfiler. occupé à contempler son reflet, il n'est qu'en sous-vêtements lorsque la porte qu'il n'avait pas verrouillée s'ouvre à la volée ; le faisant glapir de stupeur et se tourner vivement vers l'intrus. ou plutôt l'intruse ; minchae, sa sœur ainée qui semble ne même pas l'avoir remarqué. yah ! on t'a pas appris à frapper avant d'entrer ?! il vocifère, le corps par réflexe caché derrière la pauvre chemise qu'il n'a pas encore enfilée. pantalon rapidement récupéré pour au moins se sentir un peu habillé, ce n'est qu'en lui jetant un œil qu'il finit par remarquer que quelque chose semble ne pas aller. hey... ça va pas ? à finalement s'inquiéter et interroger, se risquant même à s'approcher, sans être non plus trop près. et à l'observer, attendre de voir si elle a besoin de se confier.

porte ouverte à la volée, venant trouver refuge dans la première pièce qui passait par là. les yeux venant s’écarquiller pour mieux venant les cacher avec ses mains. pardon pardon pardon. l’épiderme qui se colore d’un léger carmin sous la gêne. la silhouette clouée au sol, ne pouvant pivoter pour cacher son état. dynamique étrangère pour mieux s’ancrer dans une tentative sûrement vaine de déconstruire les absences du passé. fossé qu’elle avait bien du mal à combler, venant utiliser ses privilèges pour mieux tenter d’acheter ou non ses benjamins. tous les coups sont permis pour tenter de se rapprocher des jumeaux.
décent ? en attente d’une confirmation pour mieux baisser ses mains. tremblement qu’elle tente de calmer, surprise ou simple anxiété d’être présente et face aux reproches de la matriarche. si pourquoi ? je devrais plutôt te demander pourquoi t’es toujours pas prêt vu l’heure ? à en préférer substituer le sujet plutôt qu’avouer qu’elle avait légèrement peur de la tenue de l’évènement. a ne pas vouloir redevenir la marionnette de l’une tandis que l’autre reste en retrait pour la laisser faire. age qui n’était qu’une illusion face aux dynamiques familiales.

intimité entravée, à se retrouver à moitié nu devant sa grande soeur qui, vraisemblablement, a juste cherché à se réfugier quelque part. ton à se rehausser et voix à crier pour simplement marquer sa surprise, il s'empresse d'au moins enfiler un pantalon pour qu'elle puisse sortir ses yeux de derrière leurs cachettes. ouais, c'est bon tu peux regarder. non pas qu'il soit particulièrement complexé par son corps ou par le fait de se montrer ; mais peut-être ne se sent-il pas assez proche d'elle pour la laisser envahir sa vie privée.
proximité pourtant à vouloir s'insérer lorsqu'il semble remarquer qu'elle semble ne pas aller très bien ; il lui pose la question, mais évidemment la pique lui est immédiatement retournée, fronçant son nez dans une mine contrariée. pour me faire désirer. faux, complètement faux ; il ne s'est juste pas levé à temps, et maintenant il chipote pour la tenue qu'il va porter. l'avantage de son intrusion, c'est qu'elle l'empêche d'à nouveau se déshabiller ; c'est donc sur ce dernier essayage que son choix va se porter. chemise rapidement enfilée, placée dans le pantalon de manière stratégique pour tomber exactement comme il le faut, c'est en la boutonnant qu'il finit par se tourner vers elle, sourcil haussé. et donc, tout va bien mais t'es venue te planquer ici ? ou alors t'avais vraiment l'intention de juste venir vérifier si j'étais habillé ? envie soudaine de faire la conversation ; peut-être bien pour combler un blanc, éviter qu'un silence gênant ne s'installe le temps qu'il finisse de se préparer ; puisqu'elle semble déterminée à rester plantée devant sa porte sans bouger.

mauvaise manie de venir triturer ses phalanges pour mieux cacher sa nervosité. l’enfant développant mille et une mauvaises habitudes capable d’être caché à l’œil maternel quand elle était constamment assise. les yeux trahissent la réaction face à sa réponse. impossible qu’ils ne soient pas liés génétiquement. avec autant de dérision dans les réponses. a s’attendre à ce que les jumeaux soient les premiers sur place et déjà prêt sous la pression parentale.
sans aucune gêne, l’idole qui vient s’installer sur une chaise dans la chambre plutôt qu’être en fautive derrière la porte. naturel qu’elle tente de feindre pour mieux faire oublier qu’elle est l’imposteur dans la pièce. c’est ça. j’vérifiais juste que t’allais pas te pointer en pyjama. le mensonge jusqu’au bout des lèvres. pour mieux détourner l’idée que la seule qui pose soucis ici c’est elle avec sa tenue. qui sait quelle nouvelle trend tu tentes d’instaurer dans ce monde ridicule. si seulement il pouvait lancer la tendance de ne plus jamais venir aux repas de famille que minchae suive la tendance. besoin irrésistible que sa fratrie le fasse avant pour se dédouaner d’encore une déception dans les yeux de la matriarche. a en critiquer chaque aspect de cette nouvelle vie pour mieux l’intimer en lui disant que si elle n’avait pas changé d’agence, elle aurait sûrement été vocaliste à l’heure actuelle. t’as l’intention de passer pour le gendre parfait devant les copines de maman ou ? simple mouvement de tête venant prendre en compte la tenue du benjamin de la fratrie venant contraster avec sa propre tenue.