y a l'ombre d'un soupir sous ses lippes, lorsque son regard s'échoue sur l'horloge face à lui. il n'est pas très tard, du moins pas pour son rythme de vie, pourtant il songe à quitter le studio — trop las de cette soirée.
jusqu'à ce que son attention ne se porte vers l'écran de son téléphone pour y découvrir un message de toi. si ce n'est pas tard pour lui, il aimerait mieux comprendre les raisons pour lesquelles tu es encore éveillée. pire, ce que tu fous encore au studio.
il ne lui en faut guère plus pour qu'il décide de déserter son studio, au profit du tien. sac de course en main, il traverse les couloirs jusqu'à ta porte accordant une oreille attentive à la chanson qui résonne entre ces quatre murs avant d'oser une entrée discrète.
le principe d'un hiatus, c'est pas de se reposer ? c'est une taquinerie légère, qu'il lance tout en prenant place sagement. va pas épuiser toute ton énergie ce soir. et vient t'asseoir, j'ai ramené plein de bonne chose, tu vas quand même pas me laisser manger seul, si ? à te prendre par les sentiments pour t'obliger à prendre une pause. à reposer ton corps, mais surtout tes pensées, parce qu'il te connaît assez pour toujours t'offrir une épaule sur laquelle te reposer.