— les doigts qui pianotent sur la table, l'esprit contrôlé par un rythme qu'il mûrissait depuis un moment. v'voyez ou pas ?! ça f'rait genre- et le freestyle d'ses doigts qui accompagnent les fredonnements. musicien des temps modernes, artiste qui sait que si y en a qui peuvent le suivre à ce sujet, c'est vous. fin j'bosse encore d'sus. mais quand ça va sortir, vous verrez. clin d'œil motivé par sa fierté légendaire alors qu'il attrape sa bière et engloutit trois-quatre gorgées (à manquer de s'en renverser dessus). bon s'non, c'quoi les bails ? bin ? à suspecter que tu caches trop d'choses depuis la fin de l'année dernière. parce qu'il t'a déjà surpris plus d'une fois complètement déconnecté, ailleurs. sans même se douter du fruit de tes pensées, de celle qui semble t'occuper bien plus que tu voudrais l'admettre (à eux, à toi-même).

— traquenard de la dernière décennie, à suivre de manière enthousiaste pour mieux se poser sur la table avec un choppe de bière à la main. il en avait passé des soirées, à simplement tenter d’oublier les merdes du quotidien ou bien à écouter les tribulations de ses potes. surtout celles provenant du domaine musical. j’vois bien t’inquiète. il voyait rien du tout mais valait mieux pas faire survivre le sujet sinon ils iraient retourner devant les platines pour mieux sortir cette mélodie de la tête du rappeur.
choppe soulevée pour mieux s’arrêter en plein mouvement. finalement, il aurait peut-être dû continuer dans la direction de la mélodie que personne arrivait à visualiser. d’quoi tu parles ? j’ai des bails moi ? jouer l’incompréhension plutôt que d’assumer pleinement. a être tombé dans l’vice pour mieux être incapable de s’en sortir. les émotions à des milliers de kilomètres pour mieux être incapable de se reconnaître dans cette tempête qu’elle pouvait être.