REMEMBER SUMMER DAYS ((RAON))

tomboy ,, sassy queen ,, energetic butterfly ,, honest ,, noisy ,, sometimes graceful ,, serious ,, joyful ,, jokes & laughs ,, bold ,, head in the clouds ,, tactile ,, no sense of direction ,, kinda rude

et elle court ! là où personne ne pourrait en rattraper la figure si candide. à rire au grand jour : s'émerveiller ,, attraper les papillons ,, chasser les scarabées ! quand de ses robes couvertes de terre et d'herbe : elle en était rayon de soleil, Raon. à vouloir la discipliner, lui dire de se tenir correctement ,, qu'une petite fille ne devrait pas en être couverte de bleus et de pansements sur les genoux.

à tout ignorer :
car personne ,,
ne la comprendrait.

elle voulait vivre ! à grandir comme rebelle affirmée : ô elle en contredirait chacun de leurs plans ! à ceux qui en auraient voulu qu'elle en soit demoiselle distinguée par ses manières et sa bienveillance. à n'en être que trop grande gueule, Raon. quand ils avaient fini par l'ignorer ! ne plus s'occuper d'elle : la laisse vivre, au risque d'en perdre famille bien trop stricte. car elle se moquait, de ces séjours à l'église, car elle en ignorait, chacun de leurs désirs.

à décider par elle-même :
pour se faire rayer ,, de leurs pensées.

à ne pas savoir quoi faire ! de ces vies qu'on lui avait offert. Pandore à l'agripper pour en garder sérieux toujours sublimes : mais elle avait décidé sur un coup de tête, de passer ces auditions si légèrement ! à ne s'attendre rien, à en montrer ô combien elle pouvait en avoir charme certains. alors elle danse ! énergie à revigorer les salles : malgré les erreurs si fréquentes. et elle sourit ! et elle irradie ! ceux à l'observer comme constellations si brutales. car Raon : à conserver les amours des arts ô loin des sciences désirées par quelques dieux malsains ,, elle viendrait à cramer les envies de ceux à la prendre de haut !
à vouloir accomplir :
destinée ,,
si radieuse !
alors peut-être arrêteront-ils d'en juger chacun de ses gestes. épiée, pour la faire se résigner. de ces menaces à ses suspendre au dessus de sa tête : gamine à venir leur rire au nez, comme splendeur d'esprit. et de ses candeurs : innocences oubliées ! pour en devenir vipère amère. car qui venait à gueuler plus fort, parvenait à en atteindre les attentions du monde entier.

alors elle hurlerait :
jusqu'à pouvoir ,,
vivre.

brûlent les lucioles, à virevolter comme douceur d'un temps : ô carnage mémoriel ,, chevilles éclatées à se traîner sur les parquets abîmés. ça grince, contre le bois ! ça bouge, de ce reflet à vénérer les miroirs. et ils sont là ,, à en juger chaque geste, à en épier chaque faux pas. mais Raon : tu n'es douée dans rien. quand chaque effort mis n'en était que calvaire pour le regard des autres.

mais Raon :
à quoi joues-tu ?

quand ils sont ici par passion ! quand toi tu n'en es qu'intrus complète. à n'être là qu'après t'être perdue ,, pour avoir voulu leur prouver que toi aussi, tu pouvais réussir quelque chose. risible comédie, à laquelle tu viendrais rire ! comme si plus rien ne pouvais en être pire. alors tu t'efforces de chanter, tu t'efforces de danser ,, à essayer de prouver à tous que toi aussi, tu pouvais en avoir valeur. Ponos à t'enlacer, Ponos à te chérir, il en serait le premier à te trahir, quand de chacun de tes pas : tu en brisais tout ce que tu venais à toucher.

toi : ton corps.
à tomber ,,
mais te relever !

encore et encore.

s'énervent les voix ! quand viennent à en faire reproches dédaigneux, dans ces salles où toutes et tous viennent à en tenter espoirs et lueurs blafardes. et Raon ,, elle est celle à s'enfuir hors des dortoirs : pour s'amuser la nuit à courir après les étoiles ! à se révolter, venir tenir tête au monde ,, comme si quelqu'un viendrait à la remarquer. elle en défend les plus faible, vient voler les quelques fiertés de ceux à se perdre dans les dédales des malices infernales. ô énergie à en dévorer chaque miasme, répondant à envenimer les pires chimères nocturnes.
elle brille :
sans ne même ,,
s'en rendre compte !
quand sourire à chaque épreuve, à s'émerveiller même dans ses mal-être les plus profonds ,, elle est celle à venir motiver ceux qui en piétinait les champs de fleurs ! ceux à pleurer à la lune ô combien le monde n'en avait aucune valeur. à tendre ses doigts, agripper ceux des plus maudits, pour leur montrer : qu'il y aurait toujours quelque chose à observer, dans ces vastes cieux.

et tu vois,
tout le monde est un peu :
une étoile à sa façon !

de nuits à en évaporer ses pas, minuit à chanter ses louanges ! quand c'en est les chutes qui viennent à s'harmoniser sous chacun de ses gestes. et un poignet et ses genoux ,, bleus et ecchymoses : à apparaître et disparaître jour après jours, à bien s'en moquer ! quand Raon recommencera à se tuer petit à petit, pour en gagner un peu plus d'estimes absentes. elle se tue ! n'en sent plus la douleur ,, essaie d'en atteindre talent qu'elle ne possédait pas.

à n'en avoir que charisme :
pour rattraper ses incompétences.

alors elle joue ce rôle, celui qui n'en a aucunement sa place parmi les autres. s'échappe pour murmurer aux astres les pléiades éternelles : pour s'endormir sur les toits de ces mondes impertinents. c'est que personne ne la remarquerait, personne ne la verrait ,, ô faiblesses à disparaître derrière ces caractères foudroyants.
à vouloir être :
aussi éphémère
qu'un bourgeon !

pour renaître :
comme l'une ,,
de ces météores.

— ne sait pas se reposer, court partout et tout le temps ,, — tient souvent tête à ceux qui veulent imposer leurs idées ou alors qui s'énervent pour un rien ,, — parle beaucoup et souvent pour rien ,, — aime sortir la nuit pour aller faire du skate ou simplement se promener ,, — est hyper maladroite, elle casse tout, tombe tout le temps, se blesse souvent, et perd ses affaires ,, — elle aime encourager les autres et les motiver, sans pour autant réussir à faire les choses elle-même ,, — elle se perd souvent dans la ville, car elle n'a pas le sens de l'orientation, et qu'elle ne mémorise pas ce qui l'entoure ,, — s'occupe mieux des autres qu'elle-même