à glisser, le long des routes, à s'émerveiller : sous les lumières jaunies par le temps. c'est que le vent viendrait à caresser les peaux ! de ces froids à geler les arrogances, pour en délivrer secrets contre les oreilles. car de quelques messages, à s'éclipser de là où tous pouvaient l'attendre, ô elle en accourait, Raon ! comme enfant effrayée d'en perdre les quelques douceurs d'un temps. alors elle court : vole ! vers les destinées ,, imprévues. de sa planche à rouler contre les sols, tranquillité attendue comme miracle printanier, c'est le ruissellement de l'eau, qui viendrait en apporter accalmie scintillante. à briller sous les nuits, à resplendir sous les calmes : et Byeol, les trouvais-tu aussi attrayantes ? ces soirées sans artifices. alors à se dépêcher ! finir par laisser les roulettes se calmer sous les traits de sa silhouette à se dessiner...
mains furieuses : à s'agiter dans les airs.
— BYEEEEOL ! rire cristallin à s'envoler, à éviter dérapage presque ridicule, elle reposa les pieds sur terre ! pour accourir bien trop bruyamment ,, vers celle qui en avait attendue les venues. — Désolée ! Je me suis trompée dans mon raccourcis ... j'ai pris plus de temps que prévu ! qu'elle gigota sur place, à venir en tendre vers elle, sac empli de nourriture. — Je nous aie pris du poulet ! Et des bubble tea ! car ici, elle viendrait à rayonner, comme si les journées s'en faisaient toujours trop sombres, dans ces quotidiens chaotiques.
inutile. i n u t i l e. plus byeol se sentait inutile. c’était à se demander ce qu’elle faisait là, pourquoi elle avait été choisie pour être dans dulcet. elle avait juste cette fichue impression qu’elle n’était importante pour personne. oubliée, encore, encore, e n c o r e. et si les larmes coulaient sur ses joues en cette belle soirée de février, ses jambes elles, couraient loin, l o i n du dortoir, à en chercher un endroit où fuir cet endroit qui la rendait si malheureuse.
assise par terre, à regarder l’horizon, messages envoyés à son amie, la seule à qui elle pouvait se confier actuellement, peut-être que c'était un appel à l’aide ou juste une envie de mettre enfin des mots sur ce qu'elle ressentait. et un léger sourire venait alors orner son beau visage remplie de larmes à l’entente de cette voix familière qu'elle aimait tant.— raon, merci d'être venue.. et t'inquiète pas je t’attendais. t’es pas en retard, on avait même pas convenu une heure, je sais même pas quelle heure il est d'ailleurs… temps qui passait vite ou peut-être trop lentement, byeol ne savait pas, elle ne savait p l u s. et le ventre avait fini par crier famine, gamine qui n'avait pas mangé de la journée, bien trop préoccupée par ses problèmes qu’à penser à se nourrir. ô qu'est-ce qu'elle en était gênée, à essayer de cacher ses expressions sur son visage qui montrait une légère gêne. — oh fallait pas raon ! j'avais besoin de sucre.. et toi ça va ? t’as fait attention sur la route j'espère. à toujours s'inquiéter pour les autres alors qu'elle devrait penser à elle plus souvent, désespérante, byeol l'était réellement parfois.
quand les rires d'antan s'en feraient si lointains, elle tenterait d'en apporter un peu de lumière, Raon. à n'avoir rien de spécial, métamorphose à en avoir rétrogradé les talents loin des lueurs du soleil. et peut-être n'en méritait-elle que les lenteurs d'un univers sans saveur, elle aussi. alors à courir ! glisser : pour en rejoindre celle à en atteindre les infinis, aux firmaments décorant ses joues fragiles.
d'une moue ! à se dessiner.
quand les corps à en rejoindre les côtés de celle qui l'avait attendue, elle s'installa finalement en tapant du pied, nez à se retrousser comme si les mots venaient à effrayer. — Et alors ! Moins t'attends, mieux c'est ! comme verdict qu'elle viendrait à lancer : car les solitudes en étaient toujours bien trop désagréables pour ceux à en espérer bien plus. rire à se faire finalement entendre ,, quand les ventres venaient à briser le silence, c'est de ses mains, qu'elle en tendit les quelques collations rapportées à la va-vite. — Tiens ! Mange ça ! et presque toujours trop rapidement, à venir lui coincer un morceau de poulet entre les doigts, elle hocha finalement la tête en levant les mains en l'air. — Moi ? Faire attention ? Toujours ! Je suis une pro ! Y'a pas à s'inquiéter ! de ses maladresses : à résonner en elle. — Mais on est pas là pour parler de moi ! à en tourner son petit corps vers la plus douce, la fixer : presque trop intensément ! de ces quelques vivacités à effrayer les ardeurs. — Dites moi tout, Mademoiselle Han. Qu'est-ce qui vous amène à faire la rebelle ce soir ? d'un ton joyeux : à pourtant venir s'inquiéter pour elle ! ô désastre toujours nocturne, qui pouvait en faire chavirer les confiances comme si elles n'avaient jamais existée.
regrets, peut-être que dans le fond byeol en avait. peut-être qu’elle ne faisait pas assez d’efforts, est-ce qu’elle aurait dû pour autant fuir le dortoir sans prévenir personne ? non, bien sûr que non mais il y a toujours cette pensée dans un coin de sa tête qui lui disait que ce n’était pas comme si quelqu’un allait le remarquer, que quelqu’un allait se soucier d’elle. téléphone mis en sourdine après avoir envoyé un message à raon, elle avait besoin d’une pause, une pause pour réfléchir à tout ça. à sa place dans dulcet, à ce qu’elle pouvait leur apporter.
genoux contre le visage, elle attendait, elle attendait sa belle étoile et dès qu’elle était là, le sourire était pur. elle se sentait encore tel un poids les autres mais il fallait bien l’être de temps en temps, rien que pour avoir une béquille sur laquelle s’appuyer et aujourd’hui, byeol allait se laisser aller aux côtés de raon. lui montrer ses défauts et ses failles, ce n’étaient pas une mince à faire, réellement. — alors madame im, dans un premier temps, merci d’être venue à ma rescousse. je fais pas ma rebelle hein.. c'est juste que j’ai vu des commentaires pas ouf sur moi.. enfin.. j’en vois souvent, je sais que ça fait parti du métier mais wow.. ça fait mal quoi, je vois QUE ça. et elle avait bien insisté sur le que, à se prendre des balles perdues de la part des fans de dulcet, entre ceux qui disaient qu’elle était inutile et ceux qui oublient même son existence, comment pouvait elle rester aussi positive qu’elle l’était avant ? certes il ne fallait pas trop y prêter attention mais pour byeol qui venait à peine d’être majeure, c’était compliqué, elle qui avait déjà une faible estime d’elle-même, fallait bien se l’avouer, ça n'arrangeait pas ses affaires.
de ces trombes d'eau, à pleuvoir dans la tête, elle voudrait en devenir simple soleil, Raon : pour que tu en viennes à comprendre ô combien tu en étais printemps à toi seule, Byeol. à fleurir ! quand tous venaient à t'ignorer, elle en garderait regard rivé sur ton visage ,, comme bourgeon à s'en faire si précieux. car d'entre toutes : tu en étais ,, la plus adorable. quand les sourires venaient à n'aître sur son visage toujours trop bruyant, moue à se faire de ses airs toujours trop enfantins, c'en étaient vers toi, qu'elle se tournerait, pour en faire oublier toutes ces peines. — Oui et bah ces commentaires, faut les oublier !! J'vais t'en faire, moi, des commentaires. "Han Byeol la plus adorable de Dulect !" ou encore "Byeol la plus méritante !" qu'elle hocha rapidement la tête, à venir se saisir d'un bout de poulet pour le tendre à la plus grande. — Ce soir, c'est soirée spéciale Byeol ! De toute manière dans votre fandom, y'a que des vieux pervers. Alors franchement, tu perds rien. Surtout que ça te permet de briller encore plus à ta façon !" qu'elle lui en offrir sourires !
pour en alléger : tous ces maux ,, incompris.
car pour elle, les autres n'avaient que trop peu de valeur. il suffisait de se forger par soi-même, en ignorer ces fous qui pensaient tout connaître du monde : quand au final, personne n'en avait encore aperçu l'éclat avec lequel brillait celle qu'elle venait à accompagner. — En tout cas, mange ! On va te faire penser à autre chose, et comme ça, tu pourras revenir en forme dans ton groupe et tous les démonter !" petits poings à en mimer faux gestes de boxe, surexcitée à s'agiter toute seule, elle glissa discrètement son regard sur Byeol, comme pour en jauger ses réactions : à se demander, si elle arrivait à la détendre un peu de ses bêtises éternelles. — Si tu veux, on peut faire une séance d'apprentissage de confiance en soi ! Répète après moi : je suis la plus belle et la plus forte ! yeux à se plisser, fin rire à se dissiper, à siroter sa boisson, avant de tout poser ! et de se concentrer : sur celle dans le besoin de ces affections si réconfortantes.
colère,, car elle savait dans le fond qu’elle ne devrait pas faire attention aux commentaires des fans ou bien des gens lambda. mais c’était compliqué, trop compliqué pour une enfant de son âge, qui était de plus en plus complexée par sa présence, sa personnalité, son physique. et si elle n’était pas assez ? pas suffisante ? et si la prochaine à quitter dulcet c’était elle ? elle essayait de se rassurer, se rassurer comme elle le pouvait, c'est-à-dire très difficilement. genoux qui venaient se recoller, une fois de plus, vers son visage. et les perles coulaient sur son jolie visage, tristesse,, — c'est compliqué de tout ignorer, vraiment. ça commence à me rentrer dans la tête et après j’arrive à rien et je remet tout en question.. et hum, tu trouves que je suis mignonne et méritante ? larmes qui commençaient à s’arrêter, doucement, tranquillement, remplacées par un léger sourire. raon était un rayon de soleil, elle arrivait toujours à réchauffer le cœur de byeol, toujours. — heyy y’a pas que des pervers ! y’a aussi des gens de notre âge hein. y’en a ils nous regardent avec des étoiles dans les yeux, enfin.. nous, je veux dire .. les autres filles !! et comment veux-tu que je brille ? elles brillent trop, non pas que ce soit un reproche, bien au contraire, je suis tellement heureuse qu’elles brillent autant mais.. à venir en prendre la cuisse de poulet, jalouse, byeol ne l’était pas, envieuse non plus, elle se demandait juste si elle aussi, un jour, elle brillera autant que sia, nami et somin, un jour, elle brillera à leurs côtés, n’est-ce pas ? rire,, elle avait fini par rire byeol, bruyamment. rien que voir raon donner des coups de poings dans le vide, comment elle faisait pour être toujours aussi énergétique, toujours.. rayonnante ? byeol ne pouvait se contenter que de la regarder avec admiration. — je vais manger t’inquiètes pas. mais par contre, je veux démonter tout le monde aux côtés de dulcet.. toutes les quatre.. et arrête de mentir, je suis pas la plus belle ni la plus forte. je fais juste de mon mieux, juste.. ça. et si avant tout était ça, juste ça, était suffisant, maintenant ça ne l’était clairement plus.
de la sortir de ces enfers dans lesquels elle s'était enfermée, Byeol. ô et peut-être que de quelques rires, tout irait bien mieux : car tu verras, qu'il ne faut pas trop y faire attention ! à ceux qui pensaient tout savoir, à ceux qui voulaient en contrôler chacune de tes pensées. inutiles ! à ne savoir qu'ouvrir leurs bouches pour en médire ta personne ,, quand eux n'en faisaient rien de ces vies si peu palpitantes. alors elle se fait rempart, Raon ! à ceux voulant incendier les réalités. à en devenir petit démon, tuer de ses paroles toutes ces ombres sans saveur : à juste essayer, de t'en faire sourire ! de ces énergies à épuiser tout le monde.
car Raon : à casser les oreilles.
— Et ça, ça veut dire que je te sors pas assez ! Tu vas voir, toi, je vais te les faire oublier moi. Je prévois notre prochaine sortie. Et t'as pas intérêt à refuser ! qu'elle bouscula tout doucement son épaule de la sienne, à rire légèrement avant de cligner des yeux et de hocher vivement la tête. — Et oui ? Je le pense ! de ces honnêtetés à ne jamais vaciller, trop directe, peut-être : quand pourtant tout sortait si facilement d'entre ses lippes. quand du sourire de sa voisine, elle viendrait à sourire elle-même bien plus, satisfaite de ces visages à s'éclairer tout doucement. comme si : le temps ensemble ,, pouvait tout réparer. rire à éclater, à frapper ses paumes contre ses propres jambes d'un excès d'amusement, elle hocha finalement la tête de sa défaite, avant de reprendre. — Bah tu vois ? Faut penser à ces gens là ! pas les autres trucs qui sont pas vos fans ! Puis pour ce qui est de tes coéquipières... Hmm...Si elles brillent trop, toi aussi tu le peux ! Y'a juste à avoir plus confiance en toi. qu'elle essayait de la convaincre : sans vraiment savoir comment faire. car tout était parole, avec celle qui s'en voulait radieuse sans ne jamais rien accomplir. à ne pas savoir faire grand chose, comparé aux autres : sans s'en morfondre.
et de son rire : éclat ,, dans les iris !
à venir l'admirer tout doucement, elle tapota tout doucement la tête de la plus grande affectueusement, avant de prendre sa boisson pour venir boire tranquillement, de ses jambes à s'étendre devant elle. — Voilà ! C'est ça qu'il faut faire ! Et je mens pas ? à en prendre mine offusquée, sourcils à se froncer tout doucement comme pour bouder tout doucement. à venir alors lui tourner son dos dans un jeu d'actrice incommensurable : à juste se jouer d'elle ! — De toute manière, tu me crois jamais ! Aaah Byeol, je suis vexée. à en mimer douleur au cœur, lui jeter un coup d'oeil : à essayer de se retenir de rire difficilement. car tout était : bien trop agréable ,, sous les nuits chaleureuses.