( si je pars )

n'as-tu jamais pensé que, peut-être, qu'on en avait rien à foutre que tu chiales ? les pétasses peuvent aller en enfer, et ces chiens de mecs, six pieds sous terre. tu sais, beaucoup se contentent d'ouvrir leur bouche parce qu'ils ont rien de mieux à faire. des envieux. des jaloux. ils font du bruit, c'est vrai. ils font chier, c'est vrai. mais pourquoi alors se préoccuper d'eux ? personne va porter plainte contre toi parce que t'oses vivre. eux, ils n'ont qu'à pourrir dans leur coin, tout le monde s'en foutra. donc va faire ta b*tch, vole le mec d'une random connasse. t'as rien à perdre, à pars peut-être perdre ta dignité. mais ça c'est entre toi et toi-même. ( ana to an unknown girl who were crying in the bathroom at a club )

frénésie qui hante les corps. quand de générations a en avoir été toutes plus démentes. l'exceptionnel avant tout autre chose. le traditionnel se fait écraser par la folie des grandeurs. héritage prospère d'hôtels extravagants. le prestige se fait un nom. le leur. takamaki et leurs extraordinaires. fantasques, la princesse aura le droit à son empire également, même s'il doit être de l'autre côté des mers.

être entourée. toujours. à chaque instant. parce qu'on déteste être seule. parce qu'on s'ennuie trop facilement. on ne s'inquiète pas des mauvaises fréquentations quand on est la mauvaise fréquentation. et on s'attache aux sorcières. cercle qui se comprend autant qu'il s'écraserait. ironie d'en être poison, quand elles en sont aussi ces astres qui brillent dans les orbes d'autres.

comment on fait pour chérir les autres ? compétition à monter les agacements, c'est qu'on se taperait dessus pour un peu, pourtant, on finit par en apprécier les présences. les mains se tendent, et malgré les répulsions du début, on finit par offrir la sienne. batailles infinies pour emporter avec soi les sacrements d'une existence. c'est qu'on rêve de briller, mais à plusieurs c'est toujours mieux. les doux écumes d'un groupe a en calmer la narcissique.