nobody knows, w/jinnie

— les doigts qui pianotent à toute vitesse sur l’écran de son téléphone, tout en poussant la porte de l’agence inconnue. — ta détresse l’a fait sortir de son appartement en peu de temps, lui qui était prêt à passer la soirée avec toi, ne s’attendait pas à devoir retrouver la salle d’entraînement.

et la musique, au style peu familier, résonne dans la seule pièce occupée à cette heure là. ton mental est aussi solide que le sien à l’époque où tout allait bien. Il s’adosse à la porte, te regarde répéter ce mouvement qui semble t’ennuyer, et applaudit lorsqu’il te voit reprendre ton souffle.
tu sembles exténuer, mais il ne va pas le relever, lui qui est trop familier avec cette ambiance de persévérance qui règne entre ces murs. « tu fais une pause ? » question posée en levant le sachet rempli de boissons et de nourritures pour un date improvisé, entre sueur et baisé.