un soupir lui échappe aux mots de minchae ; aucun d'eux ne la choque, elle s'attendait même à pire. jiyun est intense et vitriolique, extrême dans ses émotions comme ses interactions. pour autant, suji l'aime tout de même, sans doute parce que jiyun ressemble comme deux gouttes d'eau à cette personne qu'elle a réprimée et cachée aux yeux de tous. ses débordements sont une chose qu'elle comprend, parfois envie, mais jamais n'excuse. chuis désolée... murmure-t-elle à la place de jiyun pour qu'elle ne se perde pas à fournir des explications qui, aux oreilles de minchae, sonneraient sûrement comme des justifications. je vais clairement pas lui chercher d'excuses, c'est pas parce que c'est mon amie que je cautionne tout ce qu'elle fait, explique-t-elle simplement au lieu de se confondre en excuses. jiyun est en tort, suji le comprend parfaitement, mais ses problèmes avec minchae sont les siens et s'impliquer ne servirait à rien. compartimentation facile pour son esprit déjà fragmenté, nécessaire pour qu'elle cesse de trop se donner ou empirer les choses par accident, mais qui se traduit souvent en approbation auprès des autres. et elle reste assise en silence aux côtés de minchae, les mains moites sur ses genoux, se demandant intérieurement si elle n'est pas en train de tout foutre en l'air.

frustration d’une discussion stérile en son sens. prisonnière de ses émotions, l’incapacité de comprendre où la loyauté vient à disparaître pour mieux s’immiscer dans les relations humaines. le palpitant écartelé par ce qu’elle considère comme une trahison. je veux pas de tes excuses sur ses actions. gamine mais certainement pas pour demander celles d’une tierce personne. souffle qui lui échappe, les bras se serre autour de sa propre silhouette. l’impression de se protéger d’une quelconque manière. à en attendre que peu des gens, elle en finit tout de même déçue. donc laisse moi résumer. l’idole qui déglutit rapidement. tu savais qu’elle me faisait vivre un enfer pendant le survival, tu continues quand même de bosser avec elle. elle m’insulte mon groupe et moi dans les couloirs de la kbs. mais tu continues publiquement de la fréquenter. elle énumère ce qui semble être une suite logique dans son esprit. ne posant point de conclusion mais le laissant à l’air libre. les mots sont trop durs à confirmer dans son esprit. n’était-elle au final pas mieux de se séparer des notions négatives dans son cercle. avait-elle seulement le temps pendant son année de début ? à parader de music shows à des variety.