— voltigent les sourires, contre son visage ! à admirer les lieux comme merveilles ! ô délices à resplendir les papilles, viennent à briller ses regards : comme enfant à valser sur les musiques. à pourtant rester dans son coin ! à sourire à ceux et celles venant passer devant elle comme simple douceur d'une soirée, phalanges délicates à s'accrocher aux pans de sa robe presque nerveusement ,, à en observer ces pistes où pourraient s'en accrocher les mains. d'envies infernales : d'aller danser, Rei. à s'abstenir ! de ces regards envieux, à surveiller les alentours, quand d'une envie de se faire discrète, elle se laisserait tenter par quelques pas légers ! à tourner sur elle-même, rire tout doucement, de ces élégances qu'elle venaient à maîtriser comme perfection.

un , deux, trois !

solitudes si délicates, à en faire pas de trop ! épaules à percuter l'une de ces silhouettes presque maladroitement ! quand elle s'en était promis, de rester dans son coin : à simplement contempler, discuter ,, pour en maintenir image de prestige. petit sursaut, à finir par sortir de son monde : honte aux joues ! à en colorer les pommettes. — Oh ! Pardon ! à s'incliner légèrement, sourire poliment !
encore et encore.

— valses courtoises, sourires d'or ;
elle se fond dans le décor. poupée devenue véritable pie au fil du temps – à tomber amoureuse, jusqu'à l'obsession, de tout ce qui brille. or, argent, diamant, peu importe, tant que la valeur est inestimée. à croire que si le luxe vient à la toucher, elle deviendra elle-même d'une rareté jamais égalée. désir camouflé sous un croissant de lune timidement peint sur le bord de ses lèvres.

son regard s'arrête sur @fujimoto rei, à deux mètres d'elle. et quand elle la voit se confondre en excuse, elle s'empresse de la rejoindre en posant sa main sur son bras. sourire aimable adressé à l'importuné·e, elle caresse le derme de son amie avec son pouce. excusez nous, j'ai bousculé mon amie par erreur. effet domino ! à la rescousse pour rei, toujours.

( Dans l'ombre d'une surface,
Se dissimule une menace...

❝ Ce sont les douceurs hivernales qui manquent à ces festivités de convenances ; les lumières du sapin géant sont éclairées, laissant la magie prendre son envol à peine les invités arrivés. Bal qui ne manque pourtant pas d’élégance, dans ces robes soyeuses qu’elles portent toutes, se ressemblant les unes et les autres. Dans ces costumes de noirs et de blancs qui n’ont rien d’extravagants. À se fondre dans la valse des HYPOCRITES ou des cœurs encore PURES, les âmes dansent entre elles et s'essoufflent, le regard lointain en direction des interdits. Le regard discret en direction de @Seol Kiyong avant de perdre l’équilibre, ô destin fragile. Un peu de son verre qu’elle renverse dans la paume de sa main - - parfum champagne. J’espère que vous avez gagné la partie, souffle-t-elle. De domino, je veux dire. Enchaînement qui se souhaite drôle, plutôt de celle qui aime ces légèretés. Coupable d’être habituellement la créatrice de ces moments de gêne où les corps s’embrassent. Il n’y a aucun problème, assure-t-elle. On se sent rarement à sa place dans ce genre d’endroit. Qu’elle ose dire finalement à @Fujimoto Rei et @Bae Saehee. Gamine bercé sous les feux de la simplicité, se brûle aujourd’hui les ailes sous cette première invitation dorée.

... elle erre sans trouver sa place,
Perdue dans une étrange impasse. )

Célestes sont les apparences
qui se parent des plus beaux joyaux,,

lueurs illusoires qui mordorent les épidermes scintillant tel des astres dérobés aux Empyrées ! les corporels se mêlent dans une valse fallacieuse, les traits agrippés par des sourires mensongers, le délice des éloges apocryphes qui s'enlise sous la joliesse des étoffes prétentieuses. la comédie idyllique des étoiles flotte dans l'antre des faux-semblants, son jeu favori, cantilène habituée aux complaisances et aux simulacres exacerbés. les visages défilent entre étrangeté et familiarité, les faciès se mélangeant alors dans un méli-mélo à lui en donner le tournis.

les mirettes qui perçoivent des entités (re)connues (@Bae Saehee, @Fujimoto Rei, @Im Naomi), mais les pas n'osent point se frayer un chemin jusqu'aux nymphes noblement vêtues - - fausse extravertie masquant la nervosité sous un rictus modelé dans la plus grandiose des hypocrisies, idole vénérée à parfaire ce masque emprunté aux fééries.

L'ébène, contre toute attente, avait été convié à l'opulent bal de fin d'année privé organisé au lotte hotel de Séoul. Tel un artiste sur le seuil d'une émergence imminente, il se sentait investi de l'impérieuse nécessité d'incarner l'excellence. Pourtant, derrière le masque étudié de sérénité, se dissimulait le trouble intérieur de l'égaré qui foule un monde scintillant, mais où l'opulence camoufle perfidement les hypocrisies tapies dans l'ombre. Il s'efforçait, tel un jongleur de masques, de dissimuler ce trouble, conscient que les apparences, telles des vagues lustrées, ne reflétaient qu'imparfaitement la véritable essence des êtres et des lieux.

Une fois parmi l'assistance élégante, le coréen scrute la salle d'un œil perçant. Il cherche quelqu'un de familier, un ou une sauveuse. N'importe qui. Son allure, bien que singulière par rapport à sa tenue habituelle, lui confère une beauté saisissante. Heureusement, il se sent à l'aise dans cet habit qu'il n'arbore pas souvent, conscient que son entourage familier sera probablement déstabilisé par cette métamorphose, trouvant en lui une magnificence déroutante, un peu comme la révélation d'une énigme jusqu'alors insoupçonnée.

— il est à sa place, parmi les étoiles. il se ballade, valse entre les invités muni de son sourire charmeur et pommettes rosies par le maquillage. un air sympathique pour se fondre dans l’ambiance hypocrite de la soirée, l’habitude des mascarades et des faux semblants. un bal de plus ou il repère des visages familiers ainsi que de nouvelles têtes. l’envie de leur parler se fait présente mais la timidité l’est plus encore. introverti depuis toujours, il ne se permet d'aborder les autres qu’en de rares occasions.

et dans la myriades d'invités, il n’y a qu’un seul visage qui l'intéresse. une seule personne qu’il souhaiterait aborder. elle apparaît dans son champ de vision, accompagnée d’une membre de son groupe. son sourire s’efface presque pour laisser place à une petite moue. il aurait voulu abandonner son idée mais il savait que s’il ne faisait rien, il le regretterait. bonsoir. un semblant de confiance, et son sourire habituel, une marque de fabrique. je ne vous dérange pas j'espère  ?

l’étoile égarée se décide enfin à s’aventurer dans l’antre raffiné. les membres qui s’activent au rythme des notes résonnantes, prête à rejoindre le trio féminin dont les vocalises cristallines se font entendre de son côté de la scène. mais les dés du destin l’entraînent vers d’autres contrées ! ses prunelles dérobant aux lueurs artificielles leurs étincelles, voilà que ses iris sont éblouis par la physionomie insolite d’une silhouette familière.
l’apollon farouche qui se pare d’une nouvelle apparence, presque princière.
résonne l’aiguille de ses escarpins contre la surface immaculée tel le refrain d’une chanson compulsive. poupée accoutumée aux préciosités qui pullulent dans le lieu chimérique. mais, ô qu’elle est déstabilisée par ce songe éveillé ! par l’apparition inédite de son ami. parfumée et ornée d’une vanité qui ne peut dénier sa prestance de ce soir, elle salue l’adonis dont l’opulence (inhabituelle) l’interpelle. “Seojun-ah, wow, j’ai failli pas te reconnaître.” l’extrémité de ses lèvres qui s’étirent vers les airs, “ça te va bien…tu es…” suspense lancinant qui vient écourter sa phrase, à chercher un adjectif moins grandiloquent que ce mot qui s’attache à ses pensées.


le regard qui dévie, timidité qui s’immisce dans sa psyché, une gêne perpétuelle à l’idée de complimenter la gente masculine. “Tu es très élégant…” finit-elle par dire dégageant subtilement l’embarras qui subsiste dans sa gorge.

—furtivité sublime ! à se fondre d'excuses sous les regards d'une autre muse : ô @Im Naomi ,, à en faire rougir les joues ! quand @Bae Saehee viendrait en effacer les quelques maladresses, comme simples erreurs délicates, d'un simple toucher. et d'un rire à se faire léger ! sourire à en être retrouvé, ce sont les paroles, qui viendraient en amuser celle qui en était bien trop candide : de ces images ,, à tout venir dessiner entre ses pensées. — On est douée aux dominos ! Surtout pour gagner, n'est-ce pas ? rire presque trop cristallin, à venir se détendre peu à peu ,, des présences de celle au visage toujours trop connu ! de sa main, à tout doucement en tendre : mouchoir soyeux, à l'idylle bousculée.

épaules crispées :
vérités prononcées.

— Et pourtant y'a une bonne ambiance, non ? Ca donne presque envie d'aller danser ! et de sa tête à se hocher, à en observer à nouveau les lieux, c'est vers ces deux silhouettes, qu'elle finirait par se reconcentrer. — Je reconnais pas grand monde...E-Enfin à part Saehee ! Elle je la reconnais ! à tenter d'en détendre un peu les lieux, de ses sourires presque trop timides, quand de ses mains, elle en montra de ses phalanges la figure de sa camarade. — Vous avez repéré des gens toutes les deux ? Des gens...avec qui passer la soirée ? Ou peut-être boire...? ou juste discuter ? Dans ce genre d'endroit...si on reste dans son coin on s'ennuie vite,  non ? et pourtant : elle venait à facilement en ignorer ,, ces conseils qu'elle faisait à tous.

En balayant la salle du regard, son attention captivée se pose sur la belle et tendre @sun Yumi, vêtue d'une robe de bal d'une blancheur éclatante, une beauté épanouie comme jamais. Ce simple regard croisé fait fleurir un sourire sur son visage et dissipe peu à peu ce sentiment de désorientation qui l'avait étreint lorsqu'il se tenait seul. La fierté teinte légèrement son être, confortée par la satisfaction de sa propre apparence soignée, un sentiment qui l'incite, dans un élan, à arborer une attitude un brin vantarde, se laissant emporter par cette assurance nouvellement acquise. C'est une façon de dire que je te plais? Tu te confesse enfin?

bien conscient que derrière cette taquinerie se cache une parcelle de vérité, même s'il sait pertinemment qu'elle ne s'aventurera pas à acquiescer. Il hausse alors les épaules, esquissant un léger sourire, tout en portant son regard sur la splendide robe de la jeune femme. Toi aussi t'es magnifique. Enfin, ça, c'est habituel pour toi. T'es la plus jolie ici. Il continuait de jouer la carte des disquettes à la chaine, bien qu'il était pourtant honnête et qu'il pensait chacun de ses mots. Elle excellait dans l'art de se présenter comme une ingénue princesse, une façade qui ne cessait de captiver. Surtout quand on savait la vérité derrière son masque de prétention.