Une saison étouffée sous le poids de ses festivités, prête à miser sur le moindre créneau pour convaincre convives et médias de participer à une énième célébration. Une invitation élégante et brève, son nom decliné en courbes polies telle une faveur que l'on ne sait formuler, mais Kiyong n'avait pas besoin qu'on le force. Une entité scintillante parmis tant d'autres, là pour se montrer et profiter des  opportunités dissimulées entre audace et faux-semblants. Rien à prouver mais rien à perdre à se mêler à une élite sous ses plus belles parures, rassuré par un charme prêt à compenser l'imprudence de sa nature. C'est seul et serein qu'il rejoint la masse ordonnée et précieuse de ses pairs, avide d'un visage familier mais enclin à transformer le premier être solitaire en un interlocuteur. Solution et punition à la fois, @Im Naomi se révèle au détour d'une silhouette, irrésistible et interdite. Un regard bref, là pour cimenter une ignorance nécessaire et alimenter tout un imaginaire de mots à délivrer en secret. Détourné de la tentation, il part en quête d'une coupe de champagne pour amorcer la soirée sur une note plus réjouissante. Une main tendue mais la derniere delivrance sur le plateau est saisie par plus rapide que lui. Kiyong esquisse un sourire, une sorte de oh je vous en prie muet et conciliant plutôt que le débat sur "qui en a le plus besoin" qui lui démange les lèvres.

Les bulles de champagnes se frayèrent un chemin jusqu'au nez de la femme, lui arrachant une grimace. Peu habituée à ce genre d'événement et encore moins à la subtilité des vins pétillants, elle ne se sentait guère à sa place au milieu des prestigieux convives du bal. Accrochée au bras de Hyunae, bien plus au fait des us et coutumes de la haute société coréenne, elle la suivait comme son ombre. “je continue de penser qu'ils auraient dû envoyer quelqu'un d'autre que moi.” glissa-t-elle à l'oreille de sa comparse avant de balayer la salle de bal d'un long regard circonspect.

Prête à noyer son malaise dans une pluie d'alcool dont elle ne savait pas apprécier toutes les saveurs, Yeon faillit s'étrangler en voyant débarquer un homme bien trop grand pour qu'elle sache dans quelle case le ranger. “bonsoir.” ça ne l'empêcha pas de rester polie, ce n'était pas l'endroit pour suspecter Doyun de quoi que ce soit. “non bien sûr. vous êtes le bienvenu.” Sans même le réaliser, elle aplatit les plis imaginaires de sa roche noire et réajusta une de ses bretelles déjà parfaitement en place. La jeune femme lança un regard discret à Hyunae qui n'était pas au courant des récents échanges entre elle et le chanteur…

À bout de souffle, et surtout très en retard, Juyeol avait retrouvé @Lee Subin au bal de Noël organisé au Lotte Hotel. Son bandmate ne lui avait pas fait de réflexion, mais il pouvait entendre dans son silence glacial toutes sortes de reproches. Oui, je sais, soupira-t-il d'un air résigné. Je suis en retard. Mais je pensais pas qu'il y aurait autant de circulation. Juyeol avait été surpris par le trafic. Son chauffeur aussi. Enfin, maintenant je suis là. Qu'est-ce que j'ai loupé ? Rien d'important, j’espère. Tu t'es pris à boire ? En examinant ses mains vides, Juyeol devina facilement que Subin l'avait attendu avant d'entamer les festivités. Il trouva son comportement à la fois loyal et un peu stupide. Après tout, Subin n'avait pas besoin d'attendre l'aval de Juyeol pour prendre du bon temps. Bon, je vais nous chercher des rafraichissements. J'ai grand soif, balança-t-il avant de s’éclipser. Rapidement, l’Equinox se faufila à travers la foule d'invités. Il ne pensait pas qu'autant de personnalités publiques seraient présentes. Il se demanda si @Im Naomi serait également de la partie. Inconsciemment, il espérait que non. Il n'avait pas vraiment envie de la revoir. Elle non plus, certainement... Décidément, la chance était de son côté ! Juyeol était parvenu à s’emparer de la dernière coupe de champagne. Dans son élan, il manqua de heurter un autre convive, qui avait certainement dû avoir la même idée que lui. L'Equinox le reconnu immédiatement. Il n'aurait jamais pu oublier son partenaire MC. Oh, Kiyong ! Désolé ? s'excusa-t-il sans l'être. Sois plus rapide la prochaine fois, ajouta-t-il d’une voix taquine avant de reprendre. Ici, le champagne et les petits fours partent rapidement. Il faut presque se battre pour avoir sa part du gâteau.

Vive la magie de Noël ; tu as toujours aimé être bercée par cette tradition. Depuis ton plus jeune âge, la notion du partage est si importante pour toi que tu as accepté d’être l’invitée à ce bal secret. Alors cette nuit, tu vas danser sous les lueurs de la fin de l’année.
Tout donne envie de s’amuser ici. Mais pourtant, l’atmosphère est bien différente de ce que toi tu as toujours connu. Il y a, les sourires de façades, les costumes chics et tissés pour l’événement, les tintements des coupes de champagnes, les lumières, la foule, le double-jeu.
Tout ceci n’est qu’éphémère, tu es au courant, et heureusement que tu aimes par-dessus tout festoyer, les lèvres jusqu’aux oreilles et sans faire semblant. La fête a un goût de champagne que tu dégustes toutes les minutes.
Tu ris aux éclats, pour que les mirettes se tournent vers toi ; tu es si belle dans ta robe cintrée noir aux mille et un strass aveuglants.
Ta main libre salue machinalement les visages familiers, puis tu vois au loin ta camarade, @Im Naomi, celle avec qui tu partages une aventure depuis déjà une année.
Tu restes dans ton coin, pour une fois – ce n’est pas dans ton habitude, mais tu espères devenir la spectatrice de quelque chose de précis, pas par moquerie, mais par simple curiosité. Le verre en main, tu le lèves pour célébrer l’étoile montante que tu es :
« Kampai ! » un mot dans ta langue natale soufflé avec joie.
Les lippes crispées en un sourire des plus sincères – tu ne veux pas jouer, non,  tu veux juste exister avec franchise.

❝ Étincelles dans les yeux. L’élégance de cette soirée de festivité ressemblant à toutes celles auxquelles elle a déjà participé, lui offre malgré tout du rêve. Kaori, au milieu des autres ETOILES, perd son regard en direction des plus brillantes d’entre elles. Iris à l’affût de ses grandes célébrités, certaines tant de fois contemplées à la télé (aujourd’hui devenue réalité). C’est d’abord en voyant la présence des certaines membres de Primadonna qu’elle s’extasie silencieusement, les croisant dès son arrivée, quelque minutes avant de se rendre dans la salle de bal. Puis, il y a certaines rookies de l’agence qu’elle reconnaît au loin, d’autres dont elle n’avait encore jamais croisé la route, attirant ainsi sa curiosité. En revanche, c’est la silhouette de @Lee Juyeol qui efface la présence de tous les autres - éclat différent dans le regard. Téléphone toujours en attente d’un message de lui.

Ses doigts attrapent alors la première coupe de champagne qui se présente, la poitrine meurtrie d’un silence jugé inacceptable : la mélodie chaleureuse de son pays résonne finalement et lui fait presque croire qu’elle ne souffre déjà plus. Sugoi! Tu es japonaise ? Devons de superbes amies! propose-t-elle dans l’euphorie, charmé face à cet accent acclimaté.  @Hino Asami, victime de ses nombreux braquages comme le garçon avant elle.

La frustration éphémère d’une déception qui l’est tout autant, et Kiyong était prêt à délivrer son plus beau sourire malgré l’échec. Un aîné de l’industrie, un politicien dont il l’ignore le nom mais qui transpire le pouvoir ou encore l’actrice chérie de tout un pays, ils pouvaient prendre cette coupe de champagne comme les vêtements sur son dos ; personne ne quitterait cette soirée avec une critique aux lèvres envers Seol Kiyong. Mais il n’y avait pas d’échine à courber face à son nouvel interlocuteur. Juyeol. Ils avaient été MC ensemble lors du fameux festival des lanternes, mais Kiyong l’aurait reconnu malgré tout, avide des rumeurs et des non-dits lourds de jugement murmurés par celle qui les liait en silence. « Juyeol-ssi », ravi d’établir une petite victoire au cas où Juyeol serait incapable d’invoquer son prénom, ce qui serait un peu insultant. Il avait été passablement charmant lors de leur activité commune. « Ah, je vois. C’est peut être un signe de l’univers que je ne devrais pas boire ». Il ne tenait pas suffisamment l’alcool pour risquer d’en abuser en public de toute manière. « Les petits fours par contre, il ne faudra pas se mettre en travers de mon chemin » ironise-t-il, un sourire un peu intense aux lèvres pour une déclaration aussi fausse. Il était plus enclin à attendre que quelqu'un lui apporte une assiette toute faite plutôt qu'à jouer des coudes pour un mini feuilleté. Mais Juyeol n'avait pas besoin de connaître toute l'étendue de sa fainéantise, juste sa détermination pour obtenir ce qu'il désire, d'une manière ou d'une autre.

@lee juyeol

❝ Dans l’antre des étoiles solaire résonne son RIRE, douce mélodie éphémère. L'insouciance s'exprime, légère et sans masque, juste l'âme à découvert. C’est que les règles de ce jeu sont faciles, renchérit-elle avant de reprendre dans un murmure discret, mais ce n’est pas le plus amusant. Une touche humoristique qui s’ajoute à cette entrevue délicate, ses émotions qu’elle reconnaît en @Fujimoto Rei, à se dire qu’il n’y a rien de mieux que le rire ; qu’un voile de légèreté diminuant la menace des crises d'angoisses.

Ses yeux parcourent, eux aussi, la salle dans son entièreté. À reconnaître les traits de ceux qui se sont risqués jusqu’à elle. C’est vers ses propres mains que le chemin s’arrête pourtant, essuyant le champagne dans la soie offerte. J’ai aperçu ma bandmate il y a quelques minutes… mais semble-t-il que je l’ai perdue de vue. Bien heureuse d’être aux côtés des deux Navillera plutôt qu’être plongée dans une affreuse SOLITUDE. @Lee Juyeol qui a défilé devant elle, avec qui elle aurait passé la soirée si les circonstances entre eux n’étaient pas aussi répréhensibles. J’espère que nos places assises sont assez proches, mes jambes réclament elles aussi une petite danse. La musique est festive ! Douceurs passagères. Ce serait idiot qu’on n’en profite pas un minimum. Enfant au physique froid, porte une âme pure. Rictus contagieux qui s’efface pourtant lorsque les cieux confrontent à nouveau son regard vers @Seol Kiyong, orage de mauvaise augure. Inévitable - -Désagréable.

apprêté d'un costume peint d'un noir intense faisant ressortir les traits habilement modelés de l'apollon. son épiderme solaire reflétant les luminescences festives qui ont dérobées aux astres leurs lueurs envoûtantes. tel un voile levé, laissant aux mirettes baignées d'une curiosité mordante, le temps d'observer une oeuvre si longuement dissimulée. @han seojun qui apparaît sous un autre jour, comme l'être d'une nouvelle ère, chrysalide se transformant en papillon tentateur, à vouloir mouvoir son coeur.

une sensation à la fois familière et étrangère qui s'emmêle à ses geôles - - “me confesser...” un demi-sourire étire ses lippes, nymphe bercée par la gêne et l'allégresse, un entre-deux sempiternel sillonnant sa psyché. “il est un peu tôt pour se confesser, tu ne penses pas ?” question ésotérique, palabres mystiques laissant planer ce doute continuel, celui qui l'a prise pour proie depuis maintenant quelques temps, le pulsant à l'agonie de ces histoires juvéniles auxquelles elle pensait être immunisée. puis la carne se rougie, sa porcelaine cramée par l'ardeur de ses pensées, les compliments à la volée qui ne cessent de se frayer un chemin dans son âme cadenassée. “merci...” la voix se brise légèrement avant de s'éclaircir, “j'ai besoin d'un verre...” le regard voyageur, arpentant les paysages dorés, à éviter celui de l'adonis par peur de finir par s'y perdre.

Le garçon se surprend à contempler la belle tempête nommée @sun Yumi avec une attention minutieuse. Son regard, dépourvu de toute intention perverse, révèle plutôt une sincère admiration. Il l'avait toujours trouvée jolie, en même temps qui ne le penserait pas. Mais ce soit, c'était la première fois qu'il était autant à son avantage face à elle et il avait bien remarqué ce petit air troublé qu'elle portait sur ses doux traits. Dans cette fraction de temps suspendu, il se laisse emporter par cette authenticité naissante. Cependant, il se reprend rapidement, se rappelant du masque à porter, reprenant promptement son rôle initial. En tout cas, tu dis pas vraiment non. J'apprécie. dit-il avec un faible sourire.

Tel un gentleman répondant à la requête de la demoiselle quant à l'envie de boire un peu, Seojun désigne d'un geste délicat la table où reposent les coupes de champagne scintillantes. Sans perdre une seconde, il saisit l'opportunité pour esquisser un semblant de jeu de rôle, endossant brièvement le costume d'un prince charmant. Puis, avec une grâce feinte mais captivante, il s'empare d'une coupe et la tend à Yumi d'un geste courtois et exagéré. Voilà pour ma princesse. Il pouffe ensuite de rire, se détournant tant son action l'avait dépité lui-même. Heureusement que le ridicule ne tue pas...

les plaisanteries sans âmes n'en finissent plus ; à se sourire jusqu'à ce que les muscles hurlent, jusqu'à ce que le verre au fond des doigts se réchauffe. alors on engloutit tout d'un coup avant de prétendre avoir mieux à faire ailleurs. rinse et répète. soirée aux allures de fête, alors que tous n'y sont que par intérêts ; et il y est, comme tous les autres, à revêtir ses plus délicates étoffes et ses plus belles parures. entre deux sourires et rires complices, les prunelles cherchent cependant la foule ; s'imagine à la retrouver à n'importe quel détour. ses amis semblent tous avoir disparu, s'être fait happer par d'autres conversations, et il glisse à la dérive, d'un naufrage à un autre. aurait pu dériver encore longtemps, mais l'ivoire du satin l'interpelle. il s'excuse de quelques mots avant de s'éloigner du groupe pour s'approcher de la silhouette qu'il ne connait que trop bien. saveur jalousie glissant sur la langue de la voir en compagnie. yumi-nuna s'immisce dans l'intimité sans hésitation. je vois que ton rêve s'est enfin réalisé. t'es devenue une princesse. à s'amuser des mots mielleux ; une petite touche de malice se mêlant aux mots -- mais jamais envers elle.